Mistral Cooking

L'index des billets est arrivé !


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jeudi 28 avril 2011

Où vais-je, d'où viens-je, dans quelle étagère?

Ce billet aurait aussi pu s'intituler « A grandes questions existentielles... réponses à la con ».

Car oui, on en a tous des grandes questions existentielles, du type :
« Où vont les chaussettes orphelines bouffées par la machine à laver? » ou « Pourquoi est ce que j'ai l'impression d'avoir déjà triplé de volume dès la dernière bouchée de profiteroles engloutie? » (ce qui est physiologiquement impossible, soyons clairs sur la question)

Et ces questions peuvent amener toute une flopée de réponses philosophiques, qui vont chercher du côté des émotions, du ressenti, de la culpabilité, bref de tout ce qui hautement intellectualisé, réfléchi, analysé.
Du style, « la culpabilité ressentie au plus haut degré lors de l'ingestion d'un dessert hautement calorique comme les profiteroles engendre chez le sujet observé une réponse disproportionnée qui peut verser dans les cas les plus graves vers la dysmorphophobie ».

Bon j'avoue que philosopher sur les chaussettes de la machine à laver, c'est plus costaud, mais je suis sûre qu'il y en a qui y arriveraient.

Là nous nous intéresserons aujourd'hui à la grande question existentielle n°36 :
« Pourquoi les bagages du retour de vacances paraissent toujours plus pesants que ceux de l'aller? »

Parce que quitter ce lieu de vacances, et cet état psychologique de sérénité retrouvée, c'est charger la mule, retrouver les problèmes du quotidien, la machine et ses putains de chaussettes orphelines, et ça rien que d'y penser on sent nos épaules se courber sous le poids de nos responsabilités, de nos contraintes, de tout ce que nous faisons non par plaisir mais par obligation.

C'est le symbole de notre asservissement qui alourdit nos valises et notre cœur.
Ben non, ça c'est la réponse philosophie de comptoir, c'est pas la réponse à la con.

La réponse à la con à la question n°36, « Pourquoi est ce que les bagages du retour de vacances paraissent toujours plus pesants que ceux de l'aller? », c'est

Parce que ça :
Donc parce que mathématiquement, x + 8 = x beaucoup plus lourd.
Oui, je vous avais prévenus, la réponse c'est...du lourd.

Ps : je m'excuse platement pour l'internaute qui aurait atterri ici en tapant la requête Google « où vais-je ». Désolée de ne pas pouvoir plus vous aider dans votre quête de paix intérieure. Mais par contre je vous prête des chaussettes si vous voulez. Dépareillées, mais elles tiennent chaud quand même.

lundi 25 avril 2011

Pâques en pics !

Pour sacrifier à une des traditions (balbutiante certes mais faut un début à tout) des Zazous, voici les pics du jour
Pâques sera multiculturel ou ne sera pas. Entre oeuf, brioche et chocolat mon cœur balance...

Les Fabergé qui venaient du moins froid... (bon l'Alsace, c'est pas la Russie mais on n'est pas sur du tropical non plus hein)



Ceci n'est pas un sapin de Noël... c'est un arbre de Pâques














Madeleines ou Mounas, on est tous à la recherche d'un temps perdu... Keep it up Marcel, on va y arriver!


Bon j'espère que vous avez passé de Joyeuses Pâques, et que vous avez profité sans états d'âme du seul jour de l'année où il n'est pas socialement condamnable de s'engloutir l'équivalent de 2 tablettes de Nestlé Dessert...

Parce que demain, le compte à rebours recommence, J-2 mois avant le maillot!
Bon vous me direz, à l'impossible nul n'est tenu. 
Et puis il reste les oreilles du lapin là.

jeudi 21 avril 2011

Vendredi c'est brocolis... avec un Zeste, svp!

Oui, je sais comme ça, nu et cru, le mot « brocoli » peut ne pas être très glamour pour certains...
Il représente souvent, avec son pote l'épinard, le symbole honni du régime restrictif, celui dont on fait des cures à doses non homéopathiques à J-4 du maillot. Soit le légume vert à même de donner des pulsions coupables de junk food à un végétalien convaincu...

Personnellement j'ai toujours adoré ça, même juste cuit à la vapeur, avec une petite sauce au citron, à l'ail et à l'huile d'olive, quand il reste encore un peu craquant, je trouve ça top...

Mais je me rends bien compte que notre ami plein de vitamine C peut rebuter un grand nombre d'entre nous, surtout ceux qui ont peu de printemps au compteur et chez qui la couleur verte dans la nourriture est seulement acceptable quand on est un croco de chez Haribo.

C'est pourquoi la recette d'aujourd'hui est assez pratique quand il s'agit de refiler en douce aux gnomes des aliments appartenant à un autre groupe que les féculents.

Elle est librement adaptée de Zeste, le dernier né en matière de magazines culinaires.
Il est encore prématuré d'avoir une opinion bien tranchée sur cette parution, étant donné qu'ils n'en sont encore qu'au deuxième numéro, mais il y a quelques pistes intéressantes.

Ils ont décidé de se positionner entre le très « hype » (Saveurs, ou Régal - bien que de mon point de vue ces parutions ont beaucoup baissé en intérêt et en originalité depuis quelques années, lors du changement de la première équipe rédactionnelle- et vu le prix des canards en question...hum!) et le pas assez "hype" (Cuisine (pas très) Actuelle).

Donc une assez chouette maquette, un effort sur la mise en page, et une volonté (très mise en avant) de parler « vrai » (donc pas de jargon, un glossaire, etc...) et « simple ». Pour pas trop cher.

A suivre donc sur un plus long terme, lorsque le magazine aura engrangé quelques numéros, pour voir si la liste des recettes et des sujets sera à la hauteur.

Sans plus attendre voilà la recette en question. Si vous voulez aller jeter un oeil sur zeste, c'est par là donc.

Ingrédients :

  • 800 g de brocolis en fleurettes, frais ou surgelés
  • 2 paquets de lardons fumés (Zeste utilise de la pancetta, ce doit être meilleur...)
  •  50 g de fromage persillé (ici du St Agur, pas mal)
  • 500 ml de lait
  • 20g de maïzena (j'ai allégé la recette avec de la fausse béchamel donc maïzena... Mais personne ne vous reprochera jamais d'aimer la vraie... - soupir - )
  • 150 g de chapelure (faite maison c'est pas mal, ça vous fait une occasion pour utiliser votre blender qui n'a jamais servi ET pour liquider le pain destiné aux chèvres que vous n'avez pas)
  • Sel, poivre, noix muscade


Faites revenir les lardons à sec dans une poêle (ou si vous êtes « vraie béchamel » vous pouvez aussi les faire dorer avec un peu d'huile d'olive et des échalotes, mais je ne garantis plus le « J-4 maillot »).

Pendant ce temps, mettez vos brocolis au cuit vapeur pour une vingtaine de minutes, histoire de les garder encore un peu croquants.

Gardez de côté 2 cuillères à soupe de lait froid pour délayer votre maïzena et éviter l'effet « béchamel aux grumeaux ». Préchauffez votre four à 200°.

Faites chauffer le reste du lait à feu doux avec la muscade, très peu de sel et de poivre. Quand le lait est chaud, versez la maïzena délayée et remuez sans cesse jusqu'à épaississement. Quand la consistance de la sauce vous paraît adéquate, ajoutez le fromage persillé coupé en petits morceaux et laissez fondre.

Disposez les brocolis dans un plat à gratin, ajoutez les lardons et mélangez. Versez la sauce par dessus et parsemez de chapelure, et hop 20 minutes au four à gratiner (15 min suffisent amplement si vous êtes dans la configuration « 1 heure de pause et 4 enfants à nourrir »).

Voilà, c'est prêt, servez, ne dites pas avec quoi c'est fait, et rassérénez-vous, avec le dessert, vous en êtes à 2 sur la liste des fameux « 5 par jour ».
Comment ça la fraise tagada c'est pas un fruit?

mercredi 20 avril 2011

Tchouchou et loulous

Tout comme d'innombrables et respectés auteurs avant eux, ce que les scénaristes d'Un gars, une fille ont bien compris, c'est qu'un des principes de base de tout ressort comique est de mettre ses personnages en situation ordinaire et d'y ajouter le petit « plus » qui la rendra irrésistiblement hilarante aux yeux des spectateurs présents.

Ainsi qu'irrésistiblement affligeante, dégradante, ou épuisante pour le personnage qui la subit. Ça s'appelle un dommage collatéral, mais tout le monde s'en fout.

Schématisation de la théorie avec mise en application sur un exemple concret, vous savez, de la vraie vie des vrais gens :

Un adulte sain d'esprit voyageant en train pour une durée de plus de 3 heures = une situation tout ce qu'il y a de plus ordinaire

Un deux ex machina pervers y ajoute le petit « plus » : 2 enfants en bas âge

Ce qui donne le résultat suivant :
...

Toutes mes excuses pour ces points de suspension incongrus, mais l'expérience a failli me faire perdre l'usage du langage articulé.

Non, mais le huis clos, c'est implacable comme ressort... comique. A moins que ce ne soit tragique.
Parce que quand vous êtes déjà à la 5ème reprise de « C'est le refrain du petit train Tchouchou » et qu'il ne s'est écoulé que 3 minutes sur votre trajet qui doit donc durer 3h40, là le piège s'est refermé, et il est sûr que vos spectateurs vont s'en payer une bonne tranche.

Pour être sur d'assurer un spectacle de qualité, il faut d'abord savoir choisir ses acteurs, le casting c'est la clé.

Vous avez donc en main la fillette juste assez grande pour aller à l'école, mais pas assez grande non plus pour avoir atteint ce que les pédopsychiatres vous agitent sous le nez comme une carotte géante devant un âne affamé, à savoir le fameux « âge de raison ».
Ce qui signifie juste que votre enfant a plus ou moins appris à contrôler ses pulsions (« si on jouait à cache cache dans les 18 wagons?! » et à gérer la frustration inhérente à la vie (« pourquoi pas un 38ème bonbon?!!!!! ». Non, là, pas encore.

Vous avez ensuite le bébé qui n'en est plus vraiment un. Plus vraiment, parce que l'animal s'est mis à marcher il y a quelque mois et à découvrir le pouvoir magique du « NON » même quand il n'articule pas le phonème en question. Bébé toujours parce que son âge le rend malheureusement imperméable au subtilités du raisonnement argumenté, pourtant bien utile à la vie en société, et encore plus à la vie en wagonnet...

Et enfin, cherry on the cake, vous avez la mère, déjà sérieusement entamée nerveusement par les préparatifs du voyage en question qui ont pris 38h30 (« Non mais le dino playmobil je le prends au pas? Ah non, enfin sauf si je prends la baignoire gonflable. Je peux me l'enrouler autour de la tête comme un turban, ce sera plus facile à transporter... »).
Et qui essaie de récupérer physiquement comme elle peut après le transport de 2 fois son poids en bagages, et ce dans l'angoisse d'arriver en retard sur le quai. Ou pire, d'en oublier un sur le quai.

Les protagonistes sont en place, let the show begin.

Et toujours en vue d'assurer une production de qualité, autant utiliser les recettes éprouvées par tant d'autres avant nous :

  • Le comique de répétition :
    ah l'ancêtre du gag, ça marche toujours! Ramasser un playmobil 6 fois, pas de souci. Le ramasser 62 fois, en vous cognant la tête sur la tablette à chaque coup, et votre auditoire pète de rire pendant que vous imaginez le supplice que vous infligerez un jour à l'ingénieur qui a laissé un trou de cette taille entre les deux sièges.

  • La tarte à la crème :
    Le grand classique. Indémodable et maitrisé de façon parfaite par le bébé qui veut de façon hystérique manger tout seul à la cuillère sa crème dessert vanille. Vous avez un pantalon bleu foncé. Qui est déjà parfumé à la très odorante « idée de Maman : Colin, petites pâtes courgettes ». Vos voisins ont du mal à cacher leur fou rire nerveux.

  • Le destin contraire :
    Un ressort de base, souvent utilisé dans les tragi-comédies. Vous pensiez avoir bétonné votre trajet, mais là les dieux prennent ombrage de votre abus de confiance et vous infligent le coup de grâce.
    Le mini lecteur DVD que vous aviez chargé précautionneusement pour vous débarrasser d'un des gnomes au moins pendant 1h30 s'est allumé tout seul dans votre sac. Vers 06h40, quand vous êtes partie à l'aube de chez vous. Il est 10h02. Plus de batterie. Vous n'avez plus de larmes non plus, donc on ne va pas s'embêter à pleurer. Vos voisins eux, pleurent de rire.

  • Le qui pro quo :
    Celui-là c'est le petit sympathique qui fait toujours plaisir. Quoi de plus rigolo effectivement que d'essayer de prouver que vous êtes bien la mère du lutin détenteur de la carte enfant Plus, quand le lutin en question avait 1 mois sur sa photo d'identité. Soit pas du tout la gueule qu'il a aujourd'hui. Et que vous savez parfaitement où est votre livret de famille, c'est à dire pas du tout dans votre sac. Les dieux rigolent sous cape, le contrôleur aussi, vos commissures de lèvres n'arrivent même plus à esquisser un mouvement ascendant. Toujours ça de gagné en crèmes antirides.

  • Les blagues scatologiques :
    LE gag par excellence, qui fera toujours sourire petits et grands.
    La selle du bébé à changer, entre le bruit tonitruant, l'odeur fétide et persistante et la perspective de devoir se taper les 18 voitures avec votre boule puante sous le bras pour trouver la seule et unique table à langer du train n'étaient que que les prémisses de la petite blague, pour s'échauffer.
    Non le « grand final », celui qui provoquera enfin le fou rire ultime, ce sera le moment où, vous-même aurez envie d'aller aux toilettes. Soit dans l'endroit où la seule surface non hautement pathogène est le coin avant droit du plafonnier. Et où vous devrez emmener le bébé avec vous, pas moyen d'y couper. Et où vous aurez les mains occupées pendant un temps interminable, soit 20 secondes (ou 12 secondes et demi si les dommages irréversibles infligés à votre périnée ne vous rebutent pas).

Voilà, tous les ingrédients sont en place, vous allez faire un tabac avec ça. C'est sûr, un bon spectacle exige une grande préparation, et de nombreux sacrifices, parfois physiques mais c'est en donnant de sa personne sans compter qu'on peut confiner au génie comique : Molière n'est il pas mort sur scène pendant le Malade Imaginaire?

Ou alors comme dirait notre ami Peter Parker « A grands pouvoirs, grandes responsabilités... ». Et le pouvoir du rire n'est il pas le plus grand de tous en ce Monde...?

Je vous laisse méditer, je dois préparer la deuxième plus grande représentation de ma vie.
Le voyage retour.

mardi 19 avril 2011

Un con qui marche va plus loin qu'un intellectuel assis

Dans ma succulente et éperdue quête aux bons mots
Je n'ai pas trouvé mieux aujourd'hui.
Audiard of course...
Un questionnement sur la valeur de la réussite et une bonne leçon d'humilité.
Une remise en question qui ne fait pas de mal en ce 19 avril,
Si estival à Paname qu'il y a de quoi douter également des vieux poncifs climatiques concernant la capitale...
Décidément!

lundi 11 avril 2011

Fèves et Petits pois : le printemps dans un bol

Oui, là tout de suite, je me doute que vous n'avez pas forcément une envie démente de soupe.

C'est vrai quoi, on a les doigts de pied en éventail, il manque juste un mojito glacé (mais bon 16h00, oui c'est trop tôt, on va attendre un peu...) donc là, l'image de la première gorgée de soupe vous brûlant l'œsophage et vous donnant une belle suée, eh bien disons que c'est un peu comme penser à disons une leçon d'équitation après une épisiotomie.
Ou penser à faire le repassage des 3 derniers mois un dimanche matin à 07h00 après une soirée bien arrosée (pour une métaphore plus fédératrice, je ne veux pas oublier notre lectorat masculin ou nullipare).

En gros, pour paraphraser Hilda : « je suis tentée mais non... »

Mais cher internaute, c'est là tout le génie de cette soupe, c'est qu'elle peut se déguster aussi bien brûlante que glacée, et qu'elle garde tout de même toutes les saveurs du printemps.
Qualité qui lui sera indispensable quand on se rendra enfin compte que l'été pour le 15 avril n'était encore qu'une monumentale farce que nous a encore joué Dame Nature, cette truie. Et qu'on remettra nos chandails jusqu'au 15 mai.
Plus de prosélytisme, laissons cette soupe verte se défendre toute seule...


Ingrédients :

  • 450 g de petit pois (oh, l'exact grammage du paquet Picard! Étrange, ça.)
  • 450 g de fèves (oh, bla bla, vous aviez compris)
  • 5 ou 6 fleurettes de brocolis, assez grosses
  • 2 oignons jeunes (ou cébettes)
  • Bouillon de volaille ou de légumes
  • 1 CS d'huile d'olive
  • 1 CS d'herbes de Provence
  • Menthe douce (pour le décor, mais si on veut on peut aussi oublier les herbes de Provence et ne la faire qu'à la menthe, pour un effet mojito plus poussé)

Étant donné qu'on a les doigts de pied en éventail, on va appliquer la recette méridionale du « Doucement le matin, pas trop vite le soir » et donc on fait comme suit :

Faites revenir vos oignons émincés dans l'huile d'olive pendant 5 min. Ajouter les fèves, les petits pois, les fleurettes de brocoli, enrobez de matière les éléments surgelés (soit ici la totalité des ingrédients), séparez les gnomes qui se disputent, couvrez de bouillon, ajouter les herbes et laissez mijoter à feu moyen pendant une vingtaine de minutes.

Mixez en velouté.
Servez brûlant ou glacé, en fonction du degré d'avancement du plan machiavélique de la biosphère chez vous.

Ça mérite à peine le nom de recette, mais gardons le « goût des choses simples » (ah, ces mecs du marketing décidément ils sont trop forts...)


Pour celles et ceux qui veulent revoir Hilda et les autres, pour leur plus grand bonheur...

Et les très jolis magnets viennent de l'Encre Violette et s'adaptent à toutes vos humeurs (et non « Herbes de Provence » n'est pas une humeur...)
« Ciel d'orage » est plus usé que les autres, allez comprendre...

dimanche 10 avril 2011

Dernière daube de la saison... Version Bollywood !

Les jupes raccourcissent, les bras se dénudent, les tongs apparaissent (il va falloir penser sérieusement à s'épiler un des ces quatre...et à se faire les ongles aussi tiens).

Tout le monde a chaud, et c'est formidable.

Oui mais voilà, on a encore un bon kilo de daube dans le congélateur, celle qu'on avait achetée vers fin février, en plein désespoir de fin d'hiver et sur une envie impulsive de plat canaille quand on se disait que nos mollets auraient la couleur de l'Alka Seltzer jusqu'à la fin des temps.

Mais là paf, arrivée inattendue de la chaleur !
Enfin pour ceux qui vivent au Touquet disons, parce que 25° ça n'est pas l'été à Marseille Môsieur Météo de la radio...
Non Môsieur, l'été à Marseille, c'est quand vous n'avez plus besoin de votre nouvelle poêle en céramique labellisée Ecocert et Amie des Bêtes pour faire cuire votre œuf extra frais tellement bio que vous connaissez personnellement la poule qui l'a pondu.
Non l'œuf, là vous le mettez sur la table du jardin. Et pof il est dur.
NB : le blanc d'oeuf coagule à 57°, le jaune à 65°. You do the maths.

BREF, toujours est-il que la bouteille de jaja entamée que l'on gardait précieusement pour notre daube sur le comptoir de la cuisine a décidé brusquement de devenir un grand cru... de chez Maille.

Bon règle numéro 1 de la survie de l'Homo Erectus en milieu hostile : l'adaptation !

Donc, daube il y aura.
Mais revisitée (que tous les Marseillais de cœur et d'esprit me pardonnent ce sacrilège, la prochaine fois que je vais en ville, je monterais les marches qui mènent à Notre Dame sur les genoux, promis).
Après tout c'est ce que font tous les producteurs de films à l'arrivée de l'été, ils recyclent...
Là on s'est tourné vers Bollywood...

Ingrédients :

  • 1 bon kilo de daube (ou de bas morceaux de bœuf nécessitant une cuisson longue, si votre boucher ne comprend pas ce que vos venez de lui demander et vous regarde bizarre)
  • 6 à 8 carottes
  • 2 petits oignons nouveaux
  • 2 citrons confits au sel
  • 2 cc d'épices tandoori (oui le pot un peu poussiéreux sur le haut de l'étagère là)
  • 2 cc de ghee (ou beurre clarifié en français, ou beurre tout court en français décomplexé)
  • 1 CS d'huile d'olive

Épluchez les carottes et coupez en rondelles assez grosses, émincez vos oignons nouveaux.
Coupez les citrons confits en petits dés.

Faites fondre le ghee/beurre et l'huile d'olive dans une grande cocotte en fonte, ou un récipient à fond épais quelconque. Faites dorer vos morceaux de daube afin qu'ils se colorent bien sur toutes les faces, et réservez sur une assiette.

Dans la même cocotte toujours sur le feu, faites revenir 2 min les oignons émincés, puis versez les épices afin de les griller un peu.
Puis ajoutez les carottes en rondelles, enrobez d'épices en remuant, et remettez les morceaux de daube.
Ajoutez les morceaux de citron confit, mélangez bien et couvrez d'eau à mi-hauteur.
Salez et poivrez (attention à ne pas avoir la main lourde, les citrons salent déjà un peu le plat...)

Portez à ébullition, puis baissez le feu et oubliez tout pendant 2h minimum (2h30 c'est mieux, 3h c'est parfait).
Vous pouvez en profiter pour vous épiler par exemple.

Voilà c'est prêt.




 
Servez avec ce que vous avez sous la main, ici c'était un mélange de légumes secs et céréales des fameux pirates bretons...
On ne peut pas toujours être Bollywood jusqu'au bout des ongles...(manucurés).

samedi 9 avril 2011

Sablé breton rhubarbe framboise chocolat blanc : Bluffant !

Oui, bluffant. Tellement bluffant que la recette est réussie même quand elle est ratée! Les preuves ci-dessous.

Je vous avais déjà parlé des Leçons de pâtisserie N°3, de Christophe Felder, qui porte sur les pâtes à tarte en tous genres (d'ailleurs, je vous dois une recette de pâte brisée).

Ici c'est le fameux sablé breton (la texture type Roudor, à se damner...) qui sert de base à cette tarte, rafraichissante et printanière. Un délice presque diététique, si on omet le sablé et le chocolat blanc (mais comme dirait l'autre, « nobody's perfect »!).

Ingrédients :

Pour la pâte :
  • 3 jaunes d'œufs (faites des macarons avec les blancs! Ou jetez les, on n'a pas toujours le temps de ses ambitions...)
  • 130 g de sucre semoule
  • 150 g de beurre mou (les anciens le mettaient près du poêle. Évitez trop près du radiateur, sous peine de repeindre le mur couleur « beurre fondu »... ça sent le vécu)
  • 200 g de farine (T45 ici)
  • 1 pointe de cc de sel fin
  • 1 sachet de levure chimique

Pour la compote pomme rhubarbe :

Attention : Les proportions sont ici données telles que réalisées dans la vraie vie des vrais gens ayant des marqueurs génétiques (ainsi que de fortes pressions culturelles) qui les incitent à cuisiner toujours pour 8 adultes alors qu'en vrai on est que 2. Et 2 gnomes.
Si vous avez la chance d'avoir échappé à ça, divisez les proportions par 2, voire 3, sous peine de manger de la compote de rhubarbe à vos 5 prochains petits déj.

  • 1 kg de rhubarbe, très fraiche (ici elle était à -18°, en parfait état de cryogénisation)
  • 6 pommes acidulées (ici c'étaient des Pink Crips, le panier bio a encore frappé)
  • 65 ml de sirop d'érable
  • 85 g de cassonade

Pour le décor du sablé :

  • 500 g de framboises fraiches ou surgelées (si surgelées, pensez bien à les mettre au frigo 3 à 4 heures avant de monter votre tarte)
  • 80 g de chocolat blanc

Faites d'abord la pâte, puisqu'elle nécessite un temps de repos d'au moins 2 heures au réfrigérateur. M. Felder la fait à la main, la grande flemmarde que je suis l'a faite au robot, et devinez : ça marche aussi!

Donc, dans le bol de votre robot de type K..., muni du fouet ballon, fouettez ensemble les jaunes et le sucre semoule jusqu'à ce que le mélange blanchisse, soit mousseux et forme un joli ruban.
Puis incorporez le beurre ramolli, et là changez le fouet pour la feuille.

Mélangez à vitesse moyenne de manière à homogénéiser l'ensemble.
Puis versez dessus la farine, la levure chimique et le sel, préalablement mélangés (tout pâtissier qui se respecte vous dira de les tamiser avant, à vous de voir, en fonction du poil que vous avez dans la paume et de votre humeur...)

Mélangez à vitesse lente, afin de bien incorporer la farine, et ce jusqu'à ce que la pâte commence à s'enrouler autour autour du batteur.
Ramassez la en boule, filmez et au frigo pendant les 2 prochaines heures.

Pendant ce temps, faites votre quintal de compote.
Pelez les pommes et coupez les en cubes, mélangez à la rhubarbe (c'est là que c'est pratique le surgelé...), versez dans le faitout le sirop d'érable, la cassonade, la vanille liquide et la cannelle.

Faites mijoter sur feu doux environ 30 minutes, en mélangeant de temps en temps (et en jurant lorsque vous vous apercevez qu'elle a débordé sur votre cuisinière fraichement nettoyée – faute au couvercle laissé négligemment trop longtemps)

Éteignez le feu et laissez refroidir. Puis réservez au frais.

Sortez la pâte du frigo 10 minutes avant de la travailler, pour qu'elle soit bien facile à étaler.

Étalez comme vous pouvez en une espèce de rectangle (admirative que je suis de ces rectangles parfaits des maîtres pâtissiers, le mien mérite à peine le nom de parallélépipède), et découpez dans ce rectangle un disque de pâte (ici de 20cm de diamètre).

Là, M. Felder indique bien de LAISSER le cercle à pâtisserie en place avant d'enfourner dans votre four à 180°.

Je n'ai pas eu envie de risquer la peau de mon cercle à mousse que je croyais incompatible à la chaleur, et vu que je ne suis pas un restaurant à moi toute seule, je n'ai pas 18 emporte pièces de 4cm pour faire des mini tartelettes.

Donc je ne l'ai pas fait. Et j'ai enfourné pour 15 à 20 minutes de cuisson.

Et là évidemment, il m'a fait le coup de la marguerite...

Bon, comme on va pas non plus se laisser faire par un sablé breton, même feldérien, je lui vite retaillé un costard dès la fin de cuisson pour avoir une base bien nette, et j'ai même réussi à sauver 4 mini tartelettes... 
 


Et les chutes sont recyclés en sablés bretons individuels free-style (Rorschach express : il vous fait penser à quoi, celui en haut à droite?).



Laissez refroidir le sablé. Entre-temps, faites fondre le chocolat blanc (dans le four encore chaud ça marche très bien)
Une fois que le sablé est à température ambiante, tartinez le au pinceau avec votre chocolat fondu (ça imperméabilise la base et c'est meilleur que le blanc d'œuf, que demande le peuple?)

Une fois que le chocolat a de nouveau durci, répartissez votre compote de rhubarbe.
Décorez de framboises.

Saupoudrez de sucre glace, pour que ce soit joli (sur la photo il a été absorbé par l'humidité des framboises surgelées, damn you Picard!!)

 Et là, l'acidité de la rhubarbe et de la framboise tempérée par le bon goût de beurre et la couche craquante de chocolat blanc, wouah !

Lâchez les fauves.


jeudi 7 avril 2011

Soupe au légume de l'espace

L'avantage, quand on prend un panier bio, c'est quand on la chance et la surprise de pouvoir cuisiner des légumes dit « oubliés », en tout cas qu'on ne voit pas tous les jours chez Ed.

L'inconvénient, quand on prend un panier bio, c'est se demander comment on va bien pouvoir cuisiner ces légumes dit « oubliés » et qu'on se dit que finalement on aurait peut être dû retourner chez Ed.

Non parce que en fin d'après midi un jeudi, quand on se ramène avec ça 
 
et qu'il faut trouver d'une façon ou d'une autre un moyen de le faire ingérer à deux gnomes allergiques au concept même de nouveauté, eh bien le challenge est à la hauteur de Fear Factor, Survivor et l'Ile de la Tentation (du poisson pâné) réunis.

Déjà, comme tout bon archéologue botaniste vous le dirait, identifier la bête pour établir sa nomenclature.

Donc non, ceci n'est PAS une betterave blanche shootée aux stéroïdes bios. Ni un navet de l'espace.

C'est un rutabaga. De l'espace.

Bien, quand on met un nom sur l'animal tout de suite ça fait moins peur. Donc maintenant que vous n'avez plus peur, saisissez votre couteau à thon (oui celui là même que nous a piqué honteusement Crocodile Dundee, là en bas) et faites lui sa fête.
Profitez en pour faire également leur fête à quelques carottes, et 2 poireaux du même panier...


Voilà, maintenant que tout le monde est neutralisé, coupez le mutant rutabaga en cubes, les carottes en rondelles. Émincez les poireaux et faites les revenir dans de l'huile d'olive pendant quelques minutes. Ajoutez 2 cuillères à café de curcuma.

Ajoutez les carottes, les cubes de rutabaga et couvrez de bouillon de volaille. Ajoutez de l'origan selon votre goût (ici 1 grosse cuillerée à soupe).

Portez à ébullition, et laissez cuire. Longtemps. Parce que le rutabaga est peut être bio, mais il est gourmand en énergie le bougre. Donc comptez bien 1 heure de cuisson pour un spécimen de ce type (en cas de doute vérifiez avec la pointe de votre couteau... à thon.).

Une fois la cuisson terminée, mixez finement et rajoutez une boîte de haricots lingots égouttés (un bocal en verre pour moi ici, je les trouve meilleurs.)

Refaites mijoter 5 minutes pour monter les haricots en température.
Servez aux gnomes.
Qui vous demandent avec quoi c'est fait, parce que ce délicat velouté aux accents (bien) poivrés du rutabaga, adouci par la pointe de carotte et les lamelles de poireaux, et bien roboratif grâce aux haricots blancs, c'est... « pas mal ».

Et là, étalez votre science. Epèle après moi chouchou « R.U.T.A.B.A... »



Ingrédients :

  • 1 rutabaga géant (ou plusieurs petits, ça existe aussi en petit, ils ont bien bossé les mecs du marketing)
  • 6 carottes moyennes
  • 2 poireaux
  • 2 cc de curcuma
  • 1 CS d'origan
  • Bouillon de volaille
  • 1 bocal de haricots lingots déjà cuits (oui parce que si en plus vous comptiez les cuire, je ne peux rien pour vous, le challenge aurait été perdu de toute façon à 18h12 un jeudi)


Trêve de plaisanteries, pour ceux qui ont l'insigne honneur d'habiter vivent autour de Marseille, Seconde Nature livre des paniers bio et de saison évidemment, et pour le même prix vous donnent des recettes excellentes et sont très aimables.
N'hésitez donc pas à aller jeter un coup d'œil, un vrai bon plan.

Je précise que c'est par pure grandeur d'âme que je fais passer le mot, ils ne m'ont proposé en aucun cas de me dédommager pour ma peine.
Bon en fait ils m'ont proposé mon poids en rutabaga.
Mais j'ai décidé que je n'étais pas vénale. Voilà c'est dit.

PS : je me suis bien rendue compte que c'est du romarin dans le pot sur la photo. Et non de l'origan. Nous n'avons pas d'origan dans le jardin. Mes filles cueillent tout ce qu'il y a dans le jardin. Donc c'était soit du romarin, soit des pissenlits ou des pétales de tulipe. J'ai opté, en mon âme et conscience, pour du romarin.

CAKE, l'atelier des enfants pas sages


On aurait bien envie d'éveiller nos petits bouts à l'art culinaire, sauf qu'on a PEU SOUVENT envie que ça se passe dans notre cuisine! Du coup, je viens de dégotter un petit endroit m.a.g.i.q.u.e: Cake. A la fois magasin de fanfreluches en façade et derrière le rideau du fond.... atelier culinaire pour les enfants à partir de 3 ans. Différentes formules: l'atelier pain, Class cake (1h30) pour les plus petits avec remise d'un diplôme et merveilleux goûter maison à la clé, Cake seniors (1h30) ou Amour 2 cake (1h30) 1 adulte en duo avec son enfant et toujours le goûter à déguster à la fin. On peut aussi y organiser un anniversaire... bluffant et inédit! c'est dans le 15ème arrondissement de Paris et par ici

mercredi 6 avril 2011

Les biscuits au citron vert de Martha

Après Philippe, star internationale de la chanson, nous nous tournons aujourd'hui vers une autre star.

Outre Atlantique, celle-ci.
Une femmes d'affaires accomplie qui a su devenir experte en art de (bien) vivre : bienséance, cuisine, jardinage et j'en passe, qui pourrait être la fille naturelle de Nadine de Rostchild, Paul Bocuse et Donald Trump (eh oui parfois il faut être trois pour faire les choses en grand...)

Martha Stewart est effectivement une légende aux Etats Unis, et son livre, récemment traduit en français Biscuits, Sablés, Cookies la bible des petits gâteaux, est lui aussi rapidement devenu une légende de la blogosphère culinaire.



Il faut dire ce qui est, il est très bien fait. L'édition est fignolée aux petits oignons, les photos sont belles, les recettes donnent l'eau à la bouche. Au vu des posts dithyrambiques dès son apparition, je me suis évidemment jetée dessus (comme si j'avais besoin d'une excuse pour acheter des bouquins de cuisine.)

Mais bon là j'ai juste un bémol. Il est vraiment chouette et comme on l'a lu ailleurs, il donne vraiment envie de réaliser toutes les recettes, mais il faut juste que vous ayez un foie bionique. Ou que votre métabolisme soit imperméable au beurre et au sucre.

Parce que dans la plupart des recettes, les proportions sont dingues : 375g de beurre par ci, 400g de sucre roux par là, et s'il vous reste la place 350g de chocolat blanc finement haché tiens...
Alors certes, pour ce prix là, c'est moelleux, et tendre, et craquant (voir d'ailleurs le billet d'Estérelle sur le banana bread de Rose Bakery) et Martha est généreuse dans la quantité de biscuits sorti de ce cauchemar pour nutritionniste (36, 50, 70), mais...

J'ai pas un foie bionique. Et mon métabolisme, on l'a vu, peut être un peu impulsif...
Donc je ne fais souvent que rêver devant la plupart des fabuleuses photos (ah, les fondants épicés au chocolat blanc...).

Cela étant dit, certaines recettes peuvent être tout à fait réalisées sans avoir à se taper 6 heures de cardiotraining dans la foulée.

Celle de ces petits biscuits fondants par exemple.

Je vous avais dit que certains citrons verts s'ennuyaient chez moi (ce sont les seuls qui ont le temps) et avaient fini recyclés plutôt que d'être sacrifiés.
J'ai récidivé.
J'en ai racheté et cette fois ils y sont passés.



J'aime beaucoup les bases de sablés mélangeant le sucre glace et le beurre, je trouve leur texture vraiment à tomber (comme par exemple les arlecchini de Camille, ils me rendent folle!)
Bien évidemment, si vous n'êtes pas fan du citron vert, ils s'accommodent très bien de tous les parfums d'agrumes (j'ai très envie d'en essayer aux kumquats!!)

Ingrédients (pour 60 biscuits) :

  • 170 g de beurre pommade
  • 120 g de sucre glace
  • le zeste finement râpé de 2 citrons verts
  • 2 CS de jus de citron vert
  • 1 CS d'extrait naturel de vanille
  • 250 g de farine
  • 2 CS de fécule de maïs
  • ¼ de cc à café de gros sel

Mettez le beurre et 40g de sucre glace dans le bol d'un robot (Le Kitchenaid pour moi, en utilisant la feuille) et fouettez à vitesse moyenne jusqu'à ce que le mélange blanchisse et soit mousseux. Ajoutez le zeste, le jus et la vanille et mélangez à nouveau.

Ajoutez ensuite le mélange farine + fécule + sel et fouettez jusqu'à ce que la pâte soit homogène et se rassemble autour du batteur.

Divisez la pâte en 2, et roulez là dans un papier sulfurisé en boudins de 20-25cm de longueur et de 3-4cm de diamètre, assez serrés. Martha recommande de s'aider d'une règle pour pousser le boudin et le resserrer (perso je n'ai jamais tenté, je fais avec les moyens du bord et à vue de nez).

Placez les boudins au congélateur pendant une petite heure.

Préchauffez le four à 180°. Retirez le papier sulfu et à l'aide d'un couteau à grande lame, découpez les boudins en rondelles de 5mm d'épaisseur. Disposez les sur une plaque de cuisson recouverte de vos chutes de papier sulfu (recyclons mes amis, recyclons...) en les espaçant de 3 cm.

Faites cuire 13 minutes environ, en intervertissant les plaques à mi-cuisson, les biscuits doivent commencer à dorer. Laissez refroidir sur une grille pendant 10 minutes.
Placez les 4 par 4 dans un sac rempli des 80 g de sucre glace restant et secouez doucement pour bien les enrober. Attention en les manipulant tout de même, ils sont ULTRA fragiles.



Ils se conservent 2 semaines dans une boîte bien fermée.
Il est bien sûr impossible de n'en manger qu'un.

Mais bon même si vous mangez les 60, vous n'aurez ingéré « que » 170g de beurre.
Si vous mangez les 48 fondants épicés au chocolat blanc, ça fera 290g. Même pour Super Jaimie, ça n'est pas anodin, ça lui fait prendre 1 gramme.
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