Mistral Cooking

L'index des billets est arrivé !


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dimanche 18 décembre 2011

Labneh maison... ou la crème de la crème du Liban


A l’heure où tout le monde se prépare à trousser poulardes et à farcir chapons, à concocter des verrines de la mer ou des bouchées de l’entre deux terres, où les produits nobles tiennent le haut du pavé, je me rends bien compte que je suis un peu… décalée.

Aujourd’hui une recette toute simple, une vraie « tu parles d’une recette » comme on les aime ici, et pas seulement parce que ce sont les seules que j’aie le temps de préparer en ce moment…

Le labneh et moi c’est depuis longtemps une grande histoire d’amour… tout comme le zaatar que j’ai déjà évoqué ici ou ici, il fait partie intégrante de mes coups de cœur culinaires rattachés au Liban…

Qu’est ce j’aime en lui ?
Tout.

Son onctuosité extrême, sa fraicheur, son acidité pourtant tout en rondeurs, son petit goût salé qui me titille délicatement les papilles au point de vouloir tout manger, la façon dont il habille les autres plats qui composent les mezzé, sa manière unique de se marier parfaitement avec l’huile d’olive, le cumin et le pain libanais dont on engloutirait des kilos sans avoir l’air d’y toucher, bref je pourrais continuer longtemps que je n’en ferais pas le tour de cet amour…

D’ailleurs l’intensité de cette passion gustative ne peut pas entièrement s’expliquer : comme toutes les passions, je crois qu’à un moment elle se nourrit d’elle-même… sans aucun lien avec la réalité du produit…

Après tout, ce n’est que du yaourt égoutté. Du fromage blanc frais en somme.
Et pourtant, pourtant…

Alors quand on m’a glissé à l’oreille que je pourrais en faire si simplement à la maison, un univers entier de possibles m’est apparu.

Il suffisait d’y penser.

Et maintenant je ne pense plus qu’à ça.
Et ne mange plus que ça.

Mais il parait que quand on aime, (on) ça ne compte pas.







Ingrédients (pour environ 400 g de produit fini)

-      1 L de lait entier
-      QS de ferments lactiques (ou un yaourt nature bien sur, je n’en avais plus, et l’amour n’attend pas le nombre des années ou l’ouverture du supermarché)
-      Du sel selon votre goût
-      Une passoire étamine (c’est-à-dire pleine de touts petits trous)
-      Un torchon propre
-      Une yaourtière
-      Un peu de patience

Mélangez le lait entier avec les ferments ou le yaourt au fouet, puis versez le mélange dans un grand récipient adapté à votre yaourtière.
Laissez prendre pendant au moins 10 heures, puis une fois le temps écoulé et que vous vous retrouvez avec un kilo de yaourt, mettez le au frais pendant 3 ou 4 heures.

Passé ce temps là, salez le yaourt selon votre goût en sachant cependant que plus la quantité de sel est importante, plus le yaourt va dégorger et donc se faire de plus en plus onctueux au fur et à mesure de l’égouttage…

Mettez votre passoire ou chinois dans un saladier assez grand, posée sur une coupelle renversée, puis tapissez la de votre torchon en coton propre (les mailles du tissu ne doivent pas être trop serrées sous peine de retenir en excès le petit lait).

Versez le yaourt dans le torchon et torsadez le torchon en serrant fermement pour former une boule (plus vous serrez fort, plus vite ça s’égouttera…).

Installez le tout au frais pour 12 h au moins.

Passé ce temps là, sortez la bête : votre yaourt tout bête s’est donc transformé en fromage d’une onctuosité diabolique…

Si vous le saupoudrez de zaatar, si vous l’accompagnez de hommous et d’huile d’olive vous n’êtes plus dans votre cuisine… vous êtes sous les cèdres du Liban.

On n’a jamais voyagé à si peu de frais.




Un grand merci donc à Y. pour m’avoir soufflé cette idée merveilleuse, et pour son zaatar jordanien pour qui je commettrai probablement des crimes…

Je vous laisse j’ai le pot à finir, et une autre brassée à commencer…
La dinde je vous la laisse bien volontiers…



dimanche 11 décembre 2011

Cake d'hiver : pommes, noisettes et abricots secs

J'aime pas l'hiver.

Mais étrangement qu'est ce que j'aime la somme de ses composants...

Se gaver de chocolat chaud le week end parce qu'il fait froid ET nuit à 17h00, quelle horreur, ça mérite bien ce type de réconfort...

Faire une cure d'oranges et surtout de clémentines, parce qu'elles nous avaient trop manqué depuis le temps des pêches et des abricots, et puis qu'est ce que c'est bon ce halo parfumé d'agrumes qui traîne dans la maison de novembre à février...

Décliner la pomme à toutes les sauces, parce qu'elle et nous on est là seul à seul pour un bout de temps et qu'il n'y a qu'en hiver qu'elle se pare du plus grand réconfort avec son côté tradi et terroir comme on n'en fait plus...

Et enfin faire l'écureuil en amassant les fruits secs de tout côté de peur qu'on vienne nous les piquer quand on en aura le plus besoin, c'est à dire le matin au petit déjeuner, mal réveillé et juste avant d'aller gratter la voiture perdue dans le brouillard et les restes de la nuit.

Ce cake d'hiver là a donc tout pour me plaire, pour me faire penser à ce que j'aime dans cette saison ensommeillée et frileuse plutôt qu'à ce que je cherche à fuir à tout prix.

Le réconfort de la pomme cuite, le moelleux de l'abricot sec qui appelle des jours plus chauds, le fondant chaleureux de la vergeoise brune qui me parle d'un ailleurs où il fait plus froid encore, et le croquant de la noisette pour me rappeler que finalement même en hiver, il y a des choses à garder... pour peu qu'on aime manger.

Ouf on est sauvés.





Ingrédients (pour 5 à 6 personnes)

  • 250 g de farine avec poudre levante incorporée
  • 130 g de beurre très pommade
  • 120 g de vergeoise brune
  • 70 g d'abricots secs
  • 80 g de noisettes grossièrement concassées
  • 1 pomme (ou 2 si elles sont petites)
  • 2 oeufs
  • 80 g de lait

Préchauffez votre four à 180°.

Battez au robot à vitesse le beurre très mou avec la vergeoise jusqu'à ce que le mélange soit crémeux. Dans un ramequin à part battez les œufs avec le lait puis versez ce mélange en filet dans le robot en marche lente. Augmentez ensuite la vitesse jusqu'à ce que le tout soit homogène (au début ça peut faire des grumeaux de beurre pais il faut persévérer...).

Détaillez les abricots secs en petits morceaux, concassez les noisettes grossièrement et détaillez la pomme pelée en petits cubes, puis mélangez les 3 ingrédients ensemble et réservez.

Incorporez la farine à vitesse lente dans le robot puis versez les fruits et fruits secs pour terminer, la pâte est épaisse et collante c'est normal.

Beurrez un moule à cake de 1 litre puis versez y l'appareil et enfournez pour 50 minutes de cuisson.

A la fin du temps imparti sortez le cake et laissez le refroidir une dizaine de minutes avant de le démouler, il peut être un peu fragile...




Comme nous en hiver.
Heureusement on a de quoi se réconforter.


dimanche 27 novembre 2011

La potée des Aubagnens...


Les tragédies grecques tout comme les plus célèbres pièces élisabéthaines l'avaient bien compris : il est de certaines familles qu'on ne peut séparer.

Au final, peu importe comment les individus qui composent ces familles mènent leurs vies, leurs destins sont inéluctablement croisés, sans qu'on puisse se l'expliquer...

Mais là où Sophocle et Shakespeare ont précipité une issue fatale, faisant ruisseler le sang et les larmes pour nous donner de grands moments de littérature, l'homme ou la femme de la rue peut simplement se contenter de s'arrêter avec tendresse et nostalgie sur cet entrelacs pour y contempler ses petits moments de vie et espérer toujours que le destin contraire n'y mettra pas sa sale patte.

« Deux anciennes maisons, réputées d'égale dignité, dans cette belle » Provence de notre cœur où se nichent nos histoires, nos patrimoines et nos souvenirs partagés, deux maisons qui depuis plus de 15 ans maintenant partagent leurs bonheurs, leurs peines... et leurs recettes.

Celle d'aujourd'hui a donc toute la saveur de notre passé commun, de ce qui est familier en étant pourtant autre, et pour tout cela je remercie du fond du cœur ces Aubagnens de ma connaissance...

Et leur potée... bien évidemment, puisque « telle sera dans ces prochaines (minutes), le spectacle de notre scène... »




Ingrédients (pour une tablée nombreuse, disons 5 adultes)

  • 1 chou vert
  • 500 g de palette ou de poitrine fumée
  • 3 saucisses dites « de ménage »
  • 2 carottes
  • 1 oignon
  • 3 gousses d'ail
  • 2 grosses pommes de terre
  • 1 petite courge patidou (elle était là esseulée, peuchère... mais des navets peuvent la remplacer tout aussi correctement)
  • 1 petite boîte de concentré de tomate
  • 1 à 2 CS d'huile d'olive
  • sel, poivre

Épluchez et lavez les légumes, effeuillez le chou en éliminant les éléments trop abîmés.
Détaillez les carottes en rondelles assez épaisses, émincez l'oignon, détaillez les pommes de terre et le patidou en cubes moyens, émincez la majorité du chou vert en lamelles grossières, tout en réservant quelques feuilles entières.

Détaillez la poitrine (ou la palette) en cubes moyens.

Faites chauffer dans votre cocotte minute l'huile d'olive, et faites dorer les morceaux de poitrine et les saucisses uniformément sur toutes les faces, puis réservez les.

Dans cette huile parfumée, faites revenir vos lamelles d'oignons pendant 5 minutes, puis ajoutez les carottes, les cubes de patidou, les dés de pommes de terre et l'ail haché.
Enrobez bien les éléments de matière grasse et faites les revenir quelques instants, puis ajoutez les lamelles de chou vert et mélangez bien.

Réincorporez les morceaux de viande et les saucisses, ajoutez le concentré de tomate, salez très peu, poivrez puis couvrez d'eau à mi hauteur en mélangeant pour que le ragoût soit homogène.

Disposez enfin vos dernières feuilles de chou entières sur le dessus, en appuyant un peu pour que tout rentre... et mettez le couvercle de la cocotte minute.

Comptez environ 20 minutes de cuisson à partir de la rotation de la soupape...

Transvasez ensuite les ingrédients délicatement dans différents plats de services, pour composer des assiettes complètes...

A déguster par exemple dans une grande maison nichée dans la pinède, dès la fin de la cuisson, encore brûlante, pas forcément très présentable certes... mais qu'importe... ici on est en familles.




Et pour celles et ceux qui s'interrogeraient sur ce qu'est un Aubagnens... eh bien on va juste dire que Marcel Pagnol en était un...

dimanche 20 novembre 2011

Biscuit de Savoie à la farine de riz... ou la légèreté chérie

Où est passée la légèreté de mes 21 ans...

Élimée par les 10 années qui viennent de passer, par les premières responsabilités, les premières désillusions, par l'étonnante découverte de la difficulté d'être adulte.

Un peu foulée aux pieds par une kyrielle de menus tourments, et quelques grandes tristesses.

Diluée dans le tourbillon d'une vie de jeunes parents, de jeunes actifs, de projets aussi terrifiants dans le noir de la nuit qu'ils ne sont exaltants en plein jour devant un café chaud.

Une légèreté en peau de chagrin somme toute.

Mais si je fouille dans mes souvenirs pour retrouver sa trace, si je devais identifier le moment où je l'ai pleinement senti vibrer en moi, ce sentiment d'invulnérabilité, de toute puissance aérienne devant l'immensité des possibles de la vie, je dirais que c'était à Annecy...

Tétanisée par un froid de loup, entourée par le gouffre d'une nuit d'hiver et pourtant les joues rougies de bonheur, et des étoiles plein les yeux, en mordant à pleines dents et pour la première de toute une vie dans un biscuit de Savoie.

Un vrai, un moelleux, un mousseux, un éthéré biscuit de Savoie... frais du jour et délicatement poudré de sucre glace.
L'impression de déguster un morceau de nuage et d'avoir la vie devant soi.

Alors dès que je veux retrouver cette sensation, cette légèreté du moment qui reste gravée en moi, je fais ce biscuit.

Alors bien sûr j'ai vieilli, et en pure foodista bo-bio que je suis devenue, je l'ai fait avec de la farine de riz, ma dernière trouvaille en date que je mourrais d'envie d'étrenner...
Et j'y ai mis des raisins secs, dans le vain espoir qu'ils pourraient le consteller d'étoiles, mais bien entendu le désir de légèreté n'est pas soluble dans les lois de la physique... et ils sont tous tombés au fond. Bien sûr.

Mais m'en fiche. Je les voulais ces raisins secs.
Une vie de possibles j'ai dit.

Le voilà donc, mon morceau de nuage.





Ingrédients (pour 6 personnes)

PS : Je vous conseille de prendre un moule de 20cm de diamètre seulement, pour que votre biscuit soit bien gonflé et aérien...comme il se doit. Le mien est un peu affaissé, puisque je me suis entêtée à utiliser un 26cm...
La recette est adaptée du livre L'essentiel de la cuisine par Kitchenaid.
Foodista bo-bio j'vous dis. Mais j'assume.

  • 250 g de sucre en poudre
  • 5 œufs
  • 2 CS d'eau
  • 1 pincée de sel
  • 200g de farine de riz
  • 60 g de raisins secs blonds préalablement trempés dans un bouchon de rhum.

Si vous êtes têtue donc, faites tremper vos raisins secs dans le rhum une petite demie heure avant.

Préchauffez votre four à 190°.
Mettez le sucre et un oeuf entier dans le bol de votre robot, ainsi que les quatre jaunes restants. Ajoutez l'eau et le sel et battez à pleine vitesse jusqu'à ce que le mélange blanchisse et double de volume.

Montez les blancs restants en neige ferme et incorporez la à votre appareil jaunes+sucre.

Incorporez ensuite la farine de riz, qui va faire un peu retomber l'ensemble, en soulevant bien votre pâte à la maryse pour la garder légère.

Versez vos raisins secs en tirant la langue mentalement à Einstein et les grands chefs patissiers de ce Monde.

Mélangez délicatement et versez dans un moule à manqué préalablement beurré.

Enfournez pour 30 à 40 min de cuisson, en fonction de votre four (vérifiez la cuisson avec un pique en bois ou une aiguille).

Démoulez et laissez refroidir sur une grille. Vous pouvez le saupoudrer de sucre glace...





Puis servez le thé. Et partagez le nuage et ses miettes avec la personne qui a vraiment fait de ce souvenir l'emblème d'une légèreté chérie.

Celui qui partage vos jours et vos nuits depuis bientôt 10 ans.

Merci à Annecy, et à tous ses biscuits de Savoie.

jeudi 10 novembre 2011

Flognardes aux poires et verveine

Aux lueurs d'un soleil couchant d'automne, on a fait comme si on pouvait encore goûter dehors...

La verveine est pour certains d'entre nous un parfum délicat mais suranné, elle évoque les souvenirs affectueux d'une grand mère qui préparait la tisane, dans sa maison du Berry...

Un rituel vieux comme le Monde ça la tisane.

Quelques feuilles séchées, l'eau chauffée au coin du poêle, on se blottit le temps de siroter ce bol fumant où est plongée bien évidemment une grande cuillerée de miel...

C'est d'ailleurs pour ça qu'on l'aime, enfant, la tisane.

Bon on n'est plus des enfants depuis un bout de temps, mais le goût de la verveine est resté...

Et l'envie de l'accompagner de réconfort, de sucré, de collant, de chaleur... en somme une envie d'antan.

Donc quoi de mieux pour assouvir cette envie qu'un dessert d'antan également, un dessert en 2 coups de cuiller à pot, de ceux qu'on fait avec ce qu'on a sous la main, sans même y réfléchir...

Une petite flognarde.
Entendons nous bien, amis du Limousin qui me lisez, nulle prétention d'avoir la recette originelle ici, flognarde est utilisé ici comme terme très générique.

Parce que c'est joli comme mot, et que ça fait très automne...
Parce que ça m'évoque la rusticité qu'on attend d'un dessert authentique.
Et surtout parce que quand je dis clafoutis, je vois des cerises.
Et des cerises ici, que nenni.

Bref, une flognarde, un flan, un clafoutis.
En tout cas c'est aux poires, à la verveine, et ça a fait du bien.





Ingrédients (pour 4 petits ramequins, eh oui pour une fois j'ai cuisiné serré...par manque de poires!!)

  • 200 ml de lait
  • 1 belle poignée de verveine
  • 1,5 CS de sirop d'agave (mais du miel n'aurait pas dépareillé bien entendu...)
  • 2 CS de cassonade
  • 4 CS de farine
  • 4 œufs (ou 3 s'ils sont très gros)
  • 2 poires (ici des Alexandrine bio, sucrées à se damner...)

Faites infuser la verveine dans le lait sucré au sirop d'agave et chauffé à la casserole pendant une bonne dizaine de minutes.
Pendant ce temps, préchauffez votre four à 170° C et battez les œufs entiers avec les CS de cassonade.
Versez le lait tiédi sur l'appareil en remuant vivement, puis incorporez votre farine et mélangez bien.

Épluchez vos poires, coupez en une en petits dés, l'autre en quartiers. Disposez quelques dés de poire ainsi qu'un quartier au centre des ramequins. Versez l'appareil délicatement et enfournez pour 20 min de cuisson.





A déguster tiède ou froid, avec une verveine une vraie.
Sucrée au miel bien entendu.
Et tellement brulante au début qu'on ne peut pas envisager de la boire.
Pas grave, elle nous laissera le temps d'évoquer la maison du Berry.

Edit du 19/11 : Suite à la gentille invitation de Lizon, je participe avec cette recette au concours organisé par Cuisicook en partenariat avec Frédérique Chartrand du superbe blog Biorecettes...

mardi 8 novembre 2011

Je feuillette, tu feuilletes, nous feuilleterons...

Avec la création d'un blog, le carnet de recettes un peu beaucoup écorné, taché de thé, de café, de farine, de sucre, de miel et de foie de volaille, avec les recettes recopiées à la va vite, mais toujours avec du cœur, eh bien ce petit carnet a l'impression de perdre un peu sa place...

Et pourtant qu'il est bon de le feuilleter à nouveau, puisqu'il renferme nos bons souvenirs, notre patrimoine culinaire glané de ci de là, qui à mamie, qui à maman, qui à la meilleure amie, qui à toutes ces blogueuses qui depuis longtemps peuplent mon surf quotidien...

Mais que faire alors des photos qu'on s'est escrimée à réussir ou à rater, de tous nos efforts pour animer notre carnet devenu virtuel, de l'expérience et des contacts acquis depuis qu'on a décidé de rejoindre la grande communauté blogosphérique...?

Eh bien pourquoi ne pas en faire... un livre, tiens.

Pour tous ceux qui se piquent un peu beaucoup ou à la folie d'écriture et surtout pour qui la lecture atteint un rang inégalé dans la liste des plaisirs quotidiens qui font que la vie vaut la peine d'être vécue, faire un livre c'est un de ces rêves, tout aussi honteux qu'ils ne sont enivrants, de ceux qu'on caresse en secret tout en se morigénant, inatteignable parce que le monde est peuplé de gens bien bien plus talentueux qui n'y arrivent pas et d'autres pourtant sans talent et qui y parviennent sans mal.

Faire un livre, c'est un Graal très intime où beaucoup d'émotions contradictoires cohabitent et s'entrelacent : l'égoïsme, la vanité, le partage, la transmission, le souvenir, l'envie de laisser une trace, et l'envie de la garder pour soi au même moment.

C'est pourquoi, lorsqu'on découvre un petit trésor comme celui ci, on a envie de le dire au Monde entier.

Oui on peut faire un livre, pour soi ou pour les autres, pour le montrer à tout le Monde ou le garder dans le noir profond de NOTRE table de chevet.
Un livre en un exemplaire même.
Ou en deux.

Et non ce ne sera pas un crime irraisonné contre notre petit porte monnaie. Ce sera juste un cadeau qu'on se fait, et c'est pas tous les jours qu'on se gâte alors autant en profiter.

Oui on peut faire un livre de ce qu'on veut, avec un très petit tirage, sans éditeur, et cela ne fait pas de nous des mégalomaniaques égocentrés et nombrilistes.

Parce que quand ce livre est fait par des gens qui savent à ce point partager, écouter et vous guider dans votre quête très personnelle rien qu'à vous, eh bien c'est du pain d'épices. J'allais dire du pain béni mais ça ne transmettait pas assez mon enthousiasme pour ce type de projet, et Dieu justement sait à quel point je chéris le pain d'épices.

Donc si l'envie vous prend un jour peut être, si vous voulez faire un livre, un feuillet, une épure, un petit bout de rien qui deviendra votre petit bouquin... appelez les, eux :


Vous serez choyés, accompagnés, dorlotés, chouchoutés.

Et vous repartirez avec sous le bras, la quête de toute une vie, ou celle d'un moment à part à un instant T.

A vous de voir en somme, quelle tranche de votre vie vous voudrez bien feuilleter.

PS : ce billet est bien entendu non sponsorisé.
Comme toutes les adresses données par 2 Zazous dans le mistral, ce bon plan est uniquement pour l'amour de l'art, du rutabaga, du zaatar... ou bien des livres.
Et après tout, avec des idées, un légume racine, une épice et un bouquin, on peut bien aller au bout du Monde ou plus loin non?

samedi 5 novembre 2011

Revisitons nos classiques...!


Il y a toujours un côté frondeur à l'expression « revisiter ses classiques »... La fronde étant à un esprit de contradiction ce que peut être une promesse de cru d'exception à un œnologue passionné... comment résister donc à une proposition aussi alléchante...?

C'est très simple, en y cédant.

Donc ça y est, le très chouette dossier des classiques revisités est paru sur Cuisine AZ, et ce fut une bien belle aventure que d'y participer, donc un grand merci à eux, et en particulier à Édith pour sa gentillesse et son suivi pro-actif...!!

Vous pourrez donc y retrouver les recettes de 9 autres blogueuses sur le principe de 4 cuissons imposées : au four, au micro-ondes, à la poêle, et à la casserole... et voir à quel point ces dames se sont surpassées dans la créativité... C'est très simple on a envie de tout essayer.

Alors encore une fois, le plus facile pour résister... c'est d'y céder...!

N'hésitez donc surtout pas à aller voir ça de plus près.

Et je vous laisse sur ce en compagnie du visuel des 4 recettes proposées par 2 zazous dans le mistral à cette occasion : 




Bon week end!
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